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pourquoi au niveau humain

Dans :

Le choix d'une méthode libératrice


- Supprimer ou au moins réduire le hiatus entre l’école et la vie : faire entrer la vie à l’école ou sortir de l’école intensifie les intérêts, la curiosité, les motivations intrinsèques. Quand tous les petits faits et gestes de la vie quotidienne, les rencontres, les événements qui étonnent ou bouleversent les enfants, peuvent être exprimés, communiqués, commentés dans la classe ou dans l’école dans un climat d’intérêt et de respect, alors chacun se sent respecté dans son langage, son identité, celle de sa famille et de son groupe, chacun comprend la nécessité de codes pour être compris et comprendre les autres, chacun peut se représenter ce qui est dit et écrit.

- Faire de l’enfant l’acteur véritable de ses apprentissages, l’enseignant intervenant en compagnonnage. Et ce quelle que soit l’étape où l’enfant se situe : s’il fait des phrases, ou non, s’il a conscience des mots, ou non …

 


- Globale ou syllabique ?
« La Méthode Naturelle de Lecture Ecriture n’est pas une « méthode visuelle » ni une méthode syllabique (B + A = ba) ni une « mixte ». Elle se situe en dehors et au delà de ce débat.
La spécificité de la MNLE est qu’elle traite en interaction constante « le sens et le code », les apprentissages de la lecture et de l’écriture étant indissociables.
Ce qui pilote la MNLE est bien l’expression écrite. »
Danièle D Keyser in Le nouvel Educateur 178-179

 

- Conflits sociocognitifs
« L’expression des représentations psychiques ne doit pas être une fin en soi. Il n’y a pas de modification “ spontanée ”, de passage direct à la connaissance scientifique. Une démarche est nécessaire, avec la participation des autres enfants, expérimentation, recherches documentaires et part du maître. C’est un point fondamental (et pas seulement en sciences).
Les collègues qui se contentent de l’émergence de l’expression libre ne font pas de la pédagogie Freinet. Il faut organiser la contestation des représentations :
- par la confrontation avec des représentations contradictoires exprimées par les autres enfants,
- par la confrontation avec la réalité, par l’expérimentation s’il s’agit de sciences,
- par la confrontation avec des informations apportées par la documentation,
- par la confrontation avec ce que le maître peut apporter pour aider.../... » Pierre Guérin, Editions ICEM n°46

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